Examen de la Loi sur la protection des collectivités et des personnes victimes d’exploitation: Comité permanent de la justice et des droits de la personne, Chambre des communes

Introduction

Le Groupe de travail sur l’exploitation sexuelle au Canada est un sous-comité du Conseil canadien des Églises (CCÉ), vaste organisme œcuménique inclusif qui représente 26 églises membres à travers le Canada. Le groupe de travail a pour but d’inspirer aux églises une réaction commune face à l’exploitation sexuelle, enjeu de justice et de droits de la personne qui touche avant tout des femmes et des enfants.

Nous approuvons la législation actuelle qui protège mieux le droit des enfants, des femmes et des hommes à ne pas être victimes de violence et d’exploitation, en particulier d’exploitation sexuelle, et qui impose des sanctions pénales à ceux qui profitent des autres et les exploitent à leur propre avantage. Nous trouvons juste que la Loi sur la protection des communautés et des personnes victimes d’exploitation (LPCPVE) définisse la prostitution comme une forme de violence à l’égard des femmes et nous estimons encourageant qu’elle n’accepte pas la prostitution comme une fatalité ; ce sont là des avancées importantes qui confirment la pleine égalité et la dignité des filles, des garçons, des femmes et des hommes.

Nous croyons que les êtres humains – les femmes, les hommes et les enfants – sont créés égaux. Qu’ils ont tous, par conséquent, un droit fondamental aux nécessités de la vie, y compris la sécurité et la protection contre l’exploitation. C’est pourquoi nous appuyons une législation comme la LPCPVE qui s’attaque à l’objectivation systémique et à la marchandisation du corps des enfants, des femmes et des hommes pour des services sexuels.